Résumé:
Dans les pays du bassin méditerrané, les ressources en eau sont limitées et
inégalement réparties dans le temps et dans l’espace. Face à ces changements, le
pilotage raisonné des apports en eau d’irrigation devient une nécessité vers une
productivité rationnelle et rentable. Dans ce contexte l’irrigation déficitaire
semble être une alternative intéressante pour l’économie de l’eau sans incidence
sur la production qualitative et quantitative des cultures. L'objectif de cette étude
est d'évaluer la réponse du pêcher « variété Benedicte » à sept régimes hydriques
afin de déterminer la dose permettant d’atteindre une production optimale tant sur
le plan quantitatif que qualitatif. Pour cela, deux stratégies d’irrigation déficitaire
ont été étudiées : L’irrigation déficitaire continue vise à appliquer des restrictions
hydriques tout au long du cycle de la culture et comporte 3 traitements : T1 (125%
d’évapotranspiration culturale (ETc), T2 (100% ETc) et T3 (75% ETc).
L’irrigation déficitaire régulée T4 (75% DN) et T5 (50% DN) consiste à réduire
respectivement 25% et 50% des besoins pendant le stade de durcissement du
noyau « DN ». Et finalement une irrigation particulière T6 avec un apport de 50%
des besoins en eau en phase de durcissement du noyau et 75% pour le reste du
cycle. Les résultats obtenus montrent que le rendement le plus élevée a été
enregistrée pour le traitement T1. Quant à la structure de calibre on constate un
pourcentage élevé du faible calibre chez le traitement T3 et T6. Pour les
paramètres de qualité, la diminution de la quantité d’eau chez T5 et T6 tend à
augmenter significativement la teneur en sucre. Cependant, un stress sévère de
50% durant la phase II diminue la vitesse d’élongation des jeunes pousses. En
revanche pour les traitements T3 et T6, les restrictions hydriques provoquent une
diminution de la vitesse de croissance du fruit. De point de vue efficience de
l’utilisation de l’eau.
Encadrant:
AMRANI JOUTEI kh.
Jurry:
⮚ Mr. ASFERS ADIL
⮚ Mr. KHALID AMRANI JOUTEI
⮚ MR DERRAZ KHALID