Réponse du pêcher var « BENEDICTE » à l’irrigation déficitaire continue et régulée dans la région de Séfrou (Domaine agricole LOUATA)

Réponse du pêcher var « BENEDICTE » à l’irrigation déficitaire continue et régulée dans la région de Séfrou (Domaine agricole LOUATA)

Nora Lahlou

Book 119 of Biotechnologie et Valorisation des PhytoRessources

Language: French

Publisher: FST Fès

Published: Jul 16, 2022

Résumé: Dans les pays du bassin méditerrané, les ressources en eau sont limitées et inégalement réparties dans le temps et dans l’espace. Face à ces changements, le pilotage raisonné des apports en eau d’irrigation devient une nécessité vers une productivité rationnelle et rentable. Dans ce contexte l’irrigation déficitaire semble être une alternative intéressante pour l’économie de l’eau sans incidence sur la production qualitative et quantitative des cultures. L'objectif de cette étude est d'évaluer la réponse du pêcher « variété Benedicte » à sept régimes hydriques afin de déterminer la dose permettant d’atteindre une production optimale tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Pour cela, deux stratégies d’irrigation déficitaire ont été étudiées : L’irrigation déficitaire continue vise à appliquer des restrictions hydriques tout au long du cycle de la culture et comporte 3 traitements : T1 (125% d’évapotranspiration culturale (ETc), T2 (100% ETc) et T3 (75% ETc). L’irrigation déficitaire régulée T4 (75% DN) et T5 (50% DN) consiste à réduire respectivement 25% et 50% des besoins pendant le stade de durcissement du noyau « DN ». Et finalement une irrigation particulière T6 avec un apport de 50% des besoins en eau en phase de durcissement du noyau et 75% pour le reste du cycle. Les résultats obtenus montrent que le rendement le plus élevée a été enregistrée pour le traitement T1. Quant à la structure de calibre on constate un pourcentage élevé du faible calibre chez le traitement T3 et T6. Pour les paramètres de qualité, la diminution de la quantité d’eau chez T5 et T6 tend à augmenter significativement la teneur en sucre. Cependant, un stress sévère de 50% durant la phase II diminue la vitesse d’élongation des jeunes pousses. En revanche pour les traitements T3 et T6, les restrictions hydriques provoquent une diminution de la vitesse de croissance du fruit. De point de vue efficience de l’utilisation de l’eau.
Encadrant: AMRANI JOUTEI kh.
Jurry: ⮚ Mr. ASFERS ADIL ⮚ Mr. KHALID AMRANI JOUTEI ⮚ MR DERRAZ KHALID
Lieu de Stage: FST Fès